The Rat
Olympians
Icône :
The Rat
Messages :
The Rat5
Surnom :
The RatThe Rat
Age :
The Rat37 ans
localisation :
The Rat- Olympian
Métier :
The Rat- Journaliste / Investigateur
Karma :
The Rat5200
23h42.
South Side.
Encore une nuit où le sommeil ne vient pas. Cela fait trois jours que Bernard tente de trouver des idées pour son prochain article. Ce qui agace le rat, c’est de ne rien avoir à se mettre sous la dent. Il se ronge les ongles devant la page blanche de l’ordinateur. Il écrit une phrase, efface, en écrit une nouvelle et l’efface encore. Trois jours que Bernard est allé s’expatrier dans le South Side, après quelques rumeurs concernant le dôme. Cela aurait pu être une sacré affaire si le périmètre n’était pas bouclé par tous ces cops. Malheureusement, Bernard n’a pas pu avancer d’un pas sans qu’on lui mette des barrières. Faut dire que la flicaille n’aime pas trop les journalistes, surtout ce genre d’individu avec un regard vitreux et sa caméra. Le genre de type qui donne la nausée rien qu’en regardant son allure et ce crâne reflétant les lumières de la ruelle. La filature était compliquée dans cette zone, même le Rat ne pensait pas être tombé sur un si gros os.
Calfeutré chez lui dans cette pièce délabrée, son cul posé sur le fauteuil en similicuir brun, les yeux rivés sur son logiciel d’écriture, Bernard se dit que cela ne rime à rien. Il n’abandonne pas, il attend encore un peu avant de se vêtir de son manteau noir et d’enfiler une cravate. Alors qu’il jette un coup d'œil dans un miroir fissuré, il analyse sa gestuelle ainsi que son crâne chauve, son regard désemparé avec ces quelques rides apparentes. Un type qui n’intéresse personne et qui se faufile dans les rues de l’Underground. Alors qu’il plaçait ses lunettes correctement pour la énième fois, il reçoit un appel d’une connaissance du nom de Pal. Pal, c’est une des seules femmes qui osent l’appeler pour lui demander si il va bien. Pal, c’est le genre de femme qui écoute attentivement les râgots dans les bars. En tant que barman, il faut avouer qu’elle sait y faire à verser de l’alcool dans les verres et à questionner les plus saoulent. Ainsi, Pal fait parvenir aux oreilles de Bernard une info plutôt inattendue et surprenante.
- Âllo, Bernard ? Ouais, salut mon grand, c’est Pal’. Écoute, je ne sais pas si t’es sur quelque chose en ce moment. J’ai sûrement une brindille qui pourrait t’intéresser.
- Pal, ravie de t’avoir. J’arrive dans une trentaine de minutes.
- Parfait. A plus tard.
Bernard prend sa sacoche et sa caméra afin de partir en vadrouille du côté du “Pull & Bar”. Ses tourments finissent par se tasser dans un coin de sa tête alors qu’il prend la direction d’un téléphérique urbain, il reçoit un SMS de Pal avec une émote de rat. Le signe d’un renseignement sûr pour la personne prête à prendre des risques pour un titre hors du commun. Il est minuit passé, la rue est un peu moins bondée qu’en plein jour dans ce recoin du South Side, encore faut-il que le jour se voit parmi tous ces buildings et ces publicités qui vous bourrent le crâne. Un gamin écoute une musique trop jeune pour les vieilles oreilles de Bernard, un mélange de synthé dégueulasse avec des paroles grotesques, toujours plus vulgaires. Bernard, c’est le type qui aimait l’ancienne génération musicale, avec un rythme plutôt doux et des paroles enivrantes tandis qu’aujourd’hui, tout lui paraît creux. Chaque personne dans ce téléphérique est vêtue avec un style différent, tous avec leurs lunettes connectées ou encore à jouer sur des téléphones avec une vitre holographique. Bernard se rend compte qu’il n’est pas né à la bonne époque et aurait préféré suivre le mouvement des années d’avant plutôt que de subir celle actuelle.
Le temps passe et notre investigateur se retrouve à fouiner non loin du Pull & Bar. Là, assise sur un banc, une clope au bec, Pal lui jette un regard joueur. Sa longue crinière noire et son regard bleu toise Bernard, elle remplit ses poumons de fumée une dernière fois avant d’écraser son mégot avec ses doigts crasseux. Pal’ l’invite à s’asseoir à ses côtés, tapotant le banc. Il y a beaucoup de monde juste derrière le mur, le bar est bondé. On entend des verres s'entrechoquer, une ambiance festive avec des rires et des éclats de voix croassant des blagues vaseuses. Bernard n’aimait pas cet endroit, trop de monde. Faut dire qu'il n'aime pas les endroits où le monde est présent, la foule a toujours eu un impact négatif sur sa santé mentale. Elle lui murmure des petits mots doux à l’oreille :
- J’ai quelque chose qui va te faire vibrer. A 1h du matin, près du dôme côté Ouest, non loin du “Pulse & co”, il y a une étrange cargaison. Va voir ça de plus près, seulement je te préviens. Te fais pas choper.
- Merci.
Le “Pulse & co” est un magasin de pièces détachées pour Androïde. Il faut savoir qu’il existe encore des vieux modèles et que tout le monde n’a pas encore pu s’offrir les services d’androïdes plus performants. Certains ne peuvent pas choisir d’avoir leur propre vie, certains existent pour servir l’être humain, ou du moins ce qu’il en reste. D’autres ont parfois besoin d’une réparation et le “Pulse & co” a une très bonne réputation. L’investigation allait commencer. Pal’ aurait sans doute donné plus d’indications si elle avait pu, seulement, il arrive qu’à trop creuser on y perde la vie. Et connaissant la dame, la source dont elle a parlé ne peut être qu’incroyable. Bernard n’a jamais été déçu d’elle.
Arrivant non loin du “Pulse & co”, les ruelles sont bien vides voire inertes. Les publicités flottantes virtuelles sont à moitié parasitées, la lumière qui émane de ces encarts publicitaires ne suffit pas à tout éclairer. Bernard se cache au détour d’un coin, sortant de son sac une petite caméra. Il utilise sa caméra connectée qui s’envole dans les airs et se sert d’un de ses verres de contacts comme écran visuel. Un œil qui voit dans les airs, un œil qui voit sur la terre ferme. Bernard enquête, cherchant un moindre bruit, un moindre mouvement suspect jusqu’à ce qu’au bout de quelques instants, un type ramène un camion avec marqué “Pulse & co” dessus. Étrange. Que fait un véhicule de l’entreprise à cette heure aussi tardive ? Quelques clichés, netteté ajoutée ainsi qu’un focus sur la plaque et le logo. Des hommes sortent du camion par l’arrière, l’un d’eux possède une arme et s'apprête à faire un tour de la zone. Bernard comprend ce qu’il se passe et se déplace doucement jusqu’au fond du couloir où il se trouvait, restant dans une zone sombre. Il aperçoit l’homme utiliser une lampe munie d'une arme, le journaliste retient son souffle. Après tout, le gars ne fait que passer et la caméra est bien trop haute et éloignée pour qu’il puisse entendre un bruit suspect.
Retournant sur ses pas, l’homme va près du camion et ordonne de sortir la cargaison. De là, un bruit sourd avec quelques cris, des jeunes femmes ainsi que des petites filles sortent du véhicule. Bernard a envie de rapprocher un peu plus sa caméra et utilise un focus. Les yeux des victimes sont cachés par des bandeaux. Bernard se demande pourquoi les cops n’ont envoyé aucune patrouille dans ce coin. Il faut dire qu’ils sont surchargés avec le problème du dôme. Bernard prend contact avec une certaine Isis, la coordinatrice des journalistes NBN et lui envoie les images de ce qui se trame sous son nez. Seulement, ce n’est pas tout. Notre journaliste n’est pas un détective ni même un simple flic, il ne possède aucune arme. Seulement, sa caméra détecte un visage reconnaissable entre ces jeunes femmes. Il s’agit d’un type qui fait belle figure sur les écrans avec son charisme hallucinant et ses cheveux grisonnants. Bernard prend le parti de rapprocher sa caméra, il tente un focus ainsi qu’un cliché sans avoir pu améliorer la netteté. Un des gars repère la caméra et commence à tirer. Bernard se met à sursauter, il contrôle la caméra, de sorte à ce qu’elle s’échappe et puisse transférer les images à Isis. Notre journaliste ne peut pas rester là, il doit fuir. En attendant, les cris des jeunes femmes ainsi que le bruissement sec des roues du camion réveille cette partie de la ville qui dort. Bernard ne regarde pas en arrière, il tente de sauver sa peau.
South Side.
Encore une nuit où le sommeil ne vient pas. Cela fait trois jours que Bernard tente de trouver des idées pour son prochain article. Ce qui agace le rat, c’est de ne rien avoir à se mettre sous la dent. Il se ronge les ongles devant la page blanche de l’ordinateur. Il écrit une phrase, efface, en écrit une nouvelle et l’efface encore. Trois jours que Bernard est allé s’expatrier dans le South Side, après quelques rumeurs concernant le dôme. Cela aurait pu être une sacré affaire si le périmètre n’était pas bouclé par tous ces cops. Malheureusement, Bernard n’a pas pu avancer d’un pas sans qu’on lui mette des barrières. Faut dire que la flicaille n’aime pas trop les journalistes, surtout ce genre d’individu avec un regard vitreux et sa caméra. Le genre de type qui donne la nausée rien qu’en regardant son allure et ce crâne reflétant les lumières de la ruelle. La filature était compliquée dans cette zone, même le Rat ne pensait pas être tombé sur un si gros os.
Calfeutré chez lui dans cette pièce délabrée, son cul posé sur le fauteuil en similicuir brun, les yeux rivés sur son logiciel d’écriture, Bernard se dit que cela ne rime à rien. Il n’abandonne pas, il attend encore un peu avant de se vêtir de son manteau noir et d’enfiler une cravate. Alors qu’il jette un coup d'œil dans un miroir fissuré, il analyse sa gestuelle ainsi que son crâne chauve, son regard désemparé avec ces quelques rides apparentes. Un type qui n’intéresse personne et qui se faufile dans les rues de l’Underground. Alors qu’il plaçait ses lunettes correctement pour la énième fois, il reçoit un appel d’une connaissance du nom de Pal. Pal, c’est une des seules femmes qui osent l’appeler pour lui demander si il va bien. Pal, c’est le genre de femme qui écoute attentivement les râgots dans les bars. En tant que barman, il faut avouer qu’elle sait y faire à verser de l’alcool dans les verres et à questionner les plus saoulent. Ainsi, Pal fait parvenir aux oreilles de Bernard une info plutôt inattendue et surprenante.
- Âllo, Bernard ? Ouais, salut mon grand, c’est Pal’. Écoute, je ne sais pas si t’es sur quelque chose en ce moment. J’ai sûrement une brindille qui pourrait t’intéresser.
- Pal, ravie de t’avoir. J’arrive dans une trentaine de minutes.
- Parfait. A plus tard.
Bernard prend sa sacoche et sa caméra afin de partir en vadrouille du côté du “Pull & Bar”. Ses tourments finissent par se tasser dans un coin de sa tête alors qu’il prend la direction d’un téléphérique urbain, il reçoit un SMS de Pal avec une émote de rat. Le signe d’un renseignement sûr pour la personne prête à prendre des risques pour un titre hors du commun. Il est minuit passé, la rue est un peu moins bondée qu’en plein jour dans ce recoin du South Side, encore faut-il que le jour se voit parmi tous ces buildings et ces publicités qui vous bourrent le crâne. Un gamin écoute une musique trop jeune pour les vieilles oreilles de Bernard, un mélange de synthé dégueulasse avec des paroles grotesques, toujours plus vulgaires. Bernard, c’est le type qui aimait l’ancienne génération musicale, avec un rythme plutôt doux et des paroles enivrantes tandis qu’aujourd’hui, tout lui paraît creux. Chaque personne dans ce téléphérique est vêtue avec un style différent, tous avec leurs lunettes connectées ou encore à jouer sur des téléphones avec une vitre holographique. Bernard se rend compte qu’il n’est pas né à la bonne époque et aurait préféré suivre le mouvement des années d’avant plutôt que de subir celle actuelle.
Le temps passe et notre investigateur se retrouve à fouiner non loin du Pull & Bar. Là, assise sur un banc, une clope au bec, Pal lui jette un regard joueur. Sa longue crinière noire et son regard bleu toise Bernard, elle remplit ses poumons de fumée une dernière fois avant d’écraser son mégot avec ses doigts crasseux. Pal’ l’invite à s’asseoir à ses côtés, tapotant le banc. Il y a beaucoup de monde juste derrière le mur, le bar est bondé. On entend des verres s'entrechoquer, une ambiance festive avec des rires et des éclats de voix croassant des blagues vaseuses. Bernard n’aimait pas cet endroit, trop de monde. Faut dire qu'il n'aime pas les endroits où le monde est présent, la foule a toujours eu un impact négatif sur sa santé mentale. Elle lui murmure des petits mots doux à l’oreille :
- J’ai quelque chose qui va te faire vibrer. A 1h du matin, près du dôme côté Ouest, non loin du “Pulse & co”, il y a une étrange cargaison. Va voir ça de plus près, seulement je te préviens. Te fais pas choper.
- Merci.
Le “Pulse & co” est un magasin de pièces détachées pour Androïde. Il faut savoir qu’il existe encore des vieux modèles et que tout le monde n’a pas encore pu s’offrir les services d’androïdes plus performants. Certains ne peuvent pas choisir d’avoir leur propre vie, certains existent pour servir l’être humain, ou du moins ce qu’il en reste. D’autres ont parfois besoin d’une réparation et le “Pulse & co” a une très bonne réputation. L’investigation allait commencer. Pal’ aurait sans doute donné plus d’indications si elle avait pu, seulement, il arrive qu’à trop creuser on y perde la vie. Et connaissant la dame, la source dont elle a parlé ne peut être qu’incroyable. Bernard n’a jamais été déçu d’elle.
Arrivant non loin du “Pulse & co”, les ruelles sont bien vides voire inertes. Les publicités flottantes virtuelles sont à moitié parasitées, la lumière qui émane de ces encarts publicitaires ne suffit pas à tout éclairer. Bernard se cache au détour d’un coin, sortant de son sac une petite caméra. Il utilise sa caméra connectée qui s’envole dans les airs et se sert d’un de ses verres de contacts comme écran visuel. Un œil qui voit dans les airs, un œil qui voit sur la terre ferme. Bernard enquête, cherchant un moindre bruit, un moindre mouvement suspect jusqu’à ce qu’au bout de quelques instants, un type ramène un camion avec marqué “Pulse & co” dessus. Étrange. Que fait un véhicule de l’entreprise à cette heure aussi tardive ? Quelques clichés, netteté ajoutée ainsi qu’un focus sur la plaque et le logo. Des hommes sortent du camion par l’arrière, l’un d’eux possède une arme et s'apprête à faire un tour de la zone. Bernard comprend ce qu’il se passe et se déplace doucement jusqu’au fond du couloir où il se trouvait, restant dans une zone sombre. Il aperçoit l’homme utiliser une lampe munie d'une arme, le journaliste retient son souffle. Après tout, le gars ne fait que passer et la caméra est bien trop haute et éloignée pour qu’il puisse entendre un bruit suspect.
Retournant sur ses pas, l’homme va près du camion et ordonne de sortir la cargaison. De là, un bruit sourd avec quelques cris, des jeunes femmes ainsi que des petites filles sortent du véhicule. Bernard a envie de rapprocher un peu plus sa caméra et utilise un focus. Les yeux des victimes sont cachés par des bandeaux. Bernard se demande pourquoi les cops n’ont envoyé aucune patrouille dans ce coin. Il faut dire qu’ils sont surchargés avec le problème du dôme. Bernard prend contact avec une certaine Isis, la coordinatrice des journalistes NBN et lui envoie les images de ce qui se trame sous son nez. Seulement, ce n’est pas tout. Notre journaliste n’est pas un détective ni même un simple flic, il ne possède aucune arme. Seulement, sa caméra détecte un visage reconnaissable entre ces jeunes femmes. Il s’agit d’un type qui fait belle figure sur les écrans avec son charisme hallucinant et ses cheveux grisonnants. Bernard prend le parti de rapprocher sa caméra, il tente un focus ainsi qu’un cliché sans avoir pu améliorer la netteté. Un des gars repère la caméra et commence à tirer. Bernard se met à sursauter, il contrôle la caméra, de sorte à ce qu’elle s’échappe et puisse transférer les images à Isis. Notre journaliste ne peut pas rester là, il doit fuir. En attendant, les cris des jeunes femmes ainsi que le bruissement sec des roues du camion réveille cette partie de la ville qui dort. Bernard ne regarde pas en arrière, il tente de sauver sa peau.
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