Tierwyfie
Strays
Icône :
Tierwyfie
Messages :
Tierwyfie37
Surnom :
TierwyfieTie | Starfire | vuurwy_fire
Age :
Tierwyfie20 ans
localisation :
TierwyfieSouth Side, près du Fairy
Métier :
TierwyfieCoureuse | Performeuse
Karma :
Tierwyfie121
Bio :
TierwyfieTierwyfie est connu pour ses courses dangereuses sur le Loop qu'elle stream sur MIND, elle filme également son quotidien. Elle travaille aussi comme performeuse au Quartier Rouge.
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Down the Ruin
Elle traîne des pieds. Balance des insultes aux premiers péquenaud qu'elle croise. Sa chevelure relui d'un éclat écœurant, empestant le poisson à des kilomètres à la ronde. La musique étouffée au loin guide ses pas. Là devant elle, la Bouche. Des papiers souillés par la crasse jonchent le sol, le rose des néons se reflètent sur les quelques seringues mal dissimulées. Si tant est qu'on est tenté de les dissimuler. Cheveux-gras s'engouffre dans les profondeurs. ça a tout l'air d'une décente aux enfers. Le rush grouille sous ma peau alors que je vérifie une dernière fois mon maquillage dans le retour caméra.
Aujourd'hui je vous emmène dans la Bouche. C'est le QG des Sanguis Obscura, je me rapproche de l'objectif, secrète, le nom est déjà assez évocateur vous trouvez pas? Le sarcasme de ma voix contraste avec mes minauderies et l'expression enjouée de mon visage.
Mes yeux sont complètement blanc, ma chevelure argenté avec des reflets pastel de rose et cyan. Malgré mes chaussures à plateformes, je suis toujours plus petite que la moyenne. A croire qu'ils s'étaient tous fait étirer les jambes ici. Un tour sur moi même, l'entrée de la Bouche entre champ caméra et je pointe un doigt à la caméra de sorte de le désigné.Vous êtes prêt à descendre aux enfers avec moi? C'est Slex qui joue ce soir. On entend d'ici la guitare électrique et la batterie qui s'emballe. Le groupe est assez connu pour ceux qui ont l'audace de s'aventurer ici. La méfiance ou la peur sont inhibés aux travers de mon contenu. La barrière protectrice du virtuelle. J'offre une vie à sensations fortes pour les moins téméraires.
Qu'ils n'aient pas le courage ou les moyens de venir ici, les 3.5K personnes qui assistent au live vivront l'expérience par procuration. Cette idée intensifie l'excitation qui bat à mes tempes. Je trépigne sur place, la musique est déjà si forte qu'elle résonne en moi. A mesure que je me rapproche de l'entrée, je paramètre le micro afin de réduire les sons ambiants et augmenter celui de ma voix.
Les escaliers sont glissants. L'odeur de sueur et de foutre me prend de plein fouet, m'arrachent une grimace au passage. Le temps de m'habituer, les nausées sont déjà là. Cet inconfort me fait sourire. La musique possède mon corps. Headbang tout autour de moi. J'entraperçois des mouvements suspects dans un coin que les néons n'éclairent pas, éloigne l'objectif instinctivement. Je continue de progresser jusqu'à atteindre le devant de la scène. Le groupe annoncé plus tôt est déjà installé. Le DJ fait une transition subtile et le groupe prend le relais.
Les corps s'entrechoquent, les esprits s'échauffent. L'alcool s'échappant des verres se mélange à la sueur de la foule en transe. J'ai trouvé un coin qui me permet de filmer sans être trop bousculé. Hypnotisée par le bassiste, je me surprends à envier sa position. J'aurai aimé savoir joué d'au moins un instrument. Certaines personnes tombent et se font piété, je les observe se battre pour se relever avec un sourire narquois. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme on dit. Le chanteur scream, la foule l'accompagne en hurlant. L'extase est à son comble.
L'ambiance est trop propre pour la Bouche. A l'instant même où je me fais cette réflexion, du coin de l'oeil je vois un individu trancher une main à un autre, un rictus fou sur les lèvres. La main tombe au sol, le sang gicle sur une jeune femme. Mais personne ne réagit. La foule saute, headbang en rythme, hurle comme des fanatiques adulant leurs dieux. La masse, tel un monstre, englouti, masque la scène effroyable qui vient de se passer. J'ignore comment ça a commencé, ni pourquoi. Ce qui me fait le plus peur, c'est que la débauche ait réussi à déshumaniser au point qu'un tel acte passe inaperçu.
Rien qu'à l'idée que je puisse être assassinée au bout milieu de la foule, que mon cadavre soit piétiné sans vergogne et qu'on m'oublie, juste comme ça, me glaça le sang. Immobile dans mon coin, caméra braqué vers la scène, malgré mes protestations silencieuses, je ne tourne la tête ni ne passe à l'action. Crispée, je n'ose pas tourner la tête ne serait-ce que par curiosité.
Mes yeux sont complètement blanc, ma chevelure argenté avec des reflets pastel de rose et cyan. Malgré mes chaussures à plateformes, je suis toujours plus petite que la moyenne. A croire qu'ils s'étaient tous fait étirer les jambes ici. Un tour sur moi même, l'entrée de la Bouche entre champ caméra et je pointe un doigt à la caméra de sorte de le désigné.
Qu'ils n'aient pas le courage ou les moyens de venir ici, les 3.5K personnes qui assistent au live vivront l'expérience par procuration. Cette idée intensifie l'excitation qui bat à mes tempes. Je trépigne sur place, la musique est déjà si forte qu'elle résonne en moi. A mesure que je me rapproche de l'entrée, je paramètre le micro afin de réduire les sons ambiants et augmenter celui de ma voix.
Les escaliers sont glissants. L'odeur de sueur et de foutre me prend de plein fouet, m'arrachent une grimace au passage. Le temps de m'habituer, les nausées sont déjà là. Cet inconfort me fait sourire. La musique possède mon corps. Headbang tout autour de moi. J'entraperçois des mouvements suspects dans un coin que les néons n'éclairent pas, éloigne l'objectif instinctivement. Je continue de progresser jusqu'à atteindre le devant de la scène. Le groupe annoncé plus tôt est déjà installé. Le DJ fait une transition subtile et le groupe prend le relais.
Les corps s'entrechoquent, les esprits s'échauffent. L'alcool s'échappant des verres se mélange à la sueur de la foule en transe. J'ai trouvé un coin qui me permet de filmer sans être trop bousculé. Hypnotisée par le bassiste, je me surprends à envier sa position. J'aurai aimé savoir joué d'au moins un instrument. Certaines personnes tombent et se font piété, je les observe se battre pour se relever avec un sourire narquois. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme on dit. Le chanteur scream, la foule l'accompagne en hurlant. L'extase est à son comble.
L'ambiance est trop propre pour la Bouche. A l'instant même où je me fais cette réflexion, du coin de l'oeil je vois un individu trancher une main à un autre, un rictus fou sur les lèvres. La main tombe au sol, le sang gicle sur une jeune femme. Mais personne ne réagit. La foule saute, headbang en rythme, hurle comme des fanatiques adulant leurs dieux. La masse, tel un monstre, englouti, masque la scène effroyable qui vient de se passer. J'ignore comment ça a commencé, ni pourquoi. Ce qui me fait le plus peur, c'est que la débauche ait réussi à déshumaniser au point qu'un tel acte passe inaperçu.
Rien qu'à l'idée que je puisse être assassinée au bout milieu de la foule, que mon cadavre soit piétiné sans vergogne et qu'on m'oublie, juste comme ça, me glaça le sang. Immobile dans mon coin, caméra braqué vers la scène, malgré mes protestations silencieuses, je ne tourne la tête ni ne passe à l'action. Crispée, je n'ose pas tourner la tête ne serait-ce que par curiosité.
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