Vex s’en allait en boitant dans la direction de Kamy  qui le regardait avec un grand sourire, un sourire qui illuminait son visage plongé dans la pénombre, les lumières des néons n’atteignant pas le coin d’ombre dans lequel elle s’était réfugiée. La jambe de l’androïde, et plus particulièrement ses articulations, semblaient refuser de lui obéir et la résistance provoquait une frustration qui se renforçait à chaque pas.

« Et bah, t’as quand même pris cher. » Elle ajouta à sa remarque un sifflement impressionné.  
« Peut-être mais j’ai quand même gagné. » Répondit l’intéressé en s’approchant toujours un peu plus, sur un ton aussi neutre que possible. « Bon, ça nous a rapporté combien ? »

Kamy s’était retournée et d’une pensée déverrouilla sa voiture contre laquelle elle s’était adossée. L’expression gênée qu’elle arbora ensuite l’arrêta net. S’il avait eu des sourcils il en aurait haussé un mais à la place les optiques affichées se firent plus petites.

« Ne me dis pas que t’as rien parié. »
« Si, bien sûr que j’ai parié. » Elle se racla la gorge avant de reprendre. « Mais euh… pas vraiment sur la bonne personne. »
« Quoi?! » L’exclamation fit tourner quelques têtes de passants avant que les regards ne se reconcentrent dans le vague alors que les badauds retrouvaient l’expression absorbée par leurs pensées. Ses optiques passèrent au rouge alors qu’ils se concentraient sur les yeux de son interlocutrice. « On s’étaient mis d’accord! »
«  Ouais c’est vrai mais vu les cotes... »
« C’est pour ça qu’on s’étaient mis d’accord, on se serait fait un paquet de crédits ! » Dans son champ de vision périphérique l’androïde cru voir un ou deux sourires accrochés aux lèvres de passants que les déboires de Vex semblaient beaucoup amuser et il fut tenté de se retourner pour leur dire de vite partir avant de s’en prendre une.
« Et comment je pouvais savoir que t’allais gagner ? T’as perdu des combats plus faciles. » Vex ferma ses poings avant de se tourner et de s’en aller sans dire un mot. « Où tu vas ? »  
« Je rentre à la Factory. » Aboya-t-il en se retournant brusquement ce qui fit sursauter Kamy.
« A pied ? Fais pas l’con t’en as pour des heures. Surtout avec ta jambe éclatée. »

L’intéressé du reconnaître qu’elle n’avait pas tout à fait tort et que prendre le réseau de Quicker ne l’enthousiasmait pas des masses. Alors il l’imita tandis que l’humaine montait dans son véhicule. Le reste du trajet se passa dans un silence de plomb alors que Vex se demandait comment il allait faire pour les réparations, les crédits qu’il avait gagné pour le combat ne seraient jamais assez suffisants, il aurait presque ri en se disant qu’il était dans un véhicule qui n’était pas dans un état bien meilleur que le sien ; surtout qu’il n’avait pas volé depuis un bon moment, mais pour le moment il n’était pas vraiment d’humeur. Il allait devoir faire appel à des faveurs qu’on lui devait, ou en contracter une ou deux, ce qui ne lui plaisait guère, ça lui laissait un arrière-goût désagréable parce que si Kamy avait suivi le plan ça n’aurait pas été nécessaire. Ce qui rajoutait d’ailleurs du sel dans la plaie, ou de l’eau dans les circuits, c’était qu’il avait vraiment tout fait pour gagner pour, au final, rien.

Elle le déposa à un bon quart d’heure de la Factory et l’androïde, après avoir fait quelques détours, s’enfonça sous la surface. Après avoir marché pendant ce qui lui sembla être une éternité, bien que son horloge interne lui indiquait que ça ne faisait qu’une vingtaine de minutes, le pan de mur qui formait le cul-de-sac dans lequel il se trouvait bloqué coulissa pour révéler une échelle. Il trouvait qu’il y avait quelque chose de réconfortant dans le balai, la danse endiablée, de l’usine automatisée et avant de rejoindre ses congénères il aimait s’adosser à un des murs et se laisser lentement glisser jusqu’à être assis à même le sol. Ensuite il activait sa vision thermique et profitait d’une vision bien différente : le tableau qui se présentait devant lui se parait de couleurs bien différentes. La composition dudit tableau était faite de nombreuses tâches de jaune, d’orange ou de rouge en mouvement continue, le métal renvoyant la grosse majorité des infra-rouges ambiants transformait l’usine en un kaléidoscope géant. Il y avait dans cette danse, dans sa familiarité et pourtant son caractère imprévisible, quelque chose d’apaisant que Vex aurait été bien en peine d’expliquer.

Jusqu’à ce qu’une silhouette froide se découpe sur la chaleur ambiante des machines et n’attire immanquablement l’attention de l’androïde qui se releva avec une certaine difficulté. Mais lorsqu’il tourna la tête il remarqua également qu’il n’y en avait pas qu’une : l’image de la silhouette plus froide était renvoyée par toutes les surface métallique et l’idée de jouer à cache-cache dans ce qui était devenu ni plus ni moins qu’un labyrinthe de miroir thermique amusait Vex qui se mit à arpenter l’usine à la recherche de l’intrus. A deux reprises il lui sembla qu’il était à deux doigts de trouver sa cible mais lorsqu’il tendait une main triomphale vers l’épaule de la silhouette et qu’il changeait de vision ses doigts se refermaient sur du vide et il se retrouvait entre deux machines rectangulaires, seul. Il pestait et reprit sa traque, tentant tant bien que mal, lorsque les silhouettes bougeaient, de trouver laquelle le faisait en premier dans l’espoir de trouver ainsi l’original mais sans succès.

Et puis il décida de tricher un peu et de se connecter au système de surveillance. Il était évident que ledit système n’avait rien trouvé mais, comme Vex avait pu s’en rendre compte, ça ne voulait pas dire qu’il n’y avait rien à trouver. De plus il était bien plus facile de localiser quelqu’un avec une vue, en l’occurrence plusieurs vues, qui surplombaient le complexe plutôt que depuis le sol. Il ne mit pas longtemps à trouver l’intrus, surtout grâce à cette dernière qui bougea, l’aidant grandement et se dirigea vers sa nouvelle cachette en boitant, les mains dans les poches. Il arriva dans son dos, sa démarche synchronisée sur celle d’une presse gigantesque qui frappait à intervalles réguliers.

« Ce n’est pas l’endroit le plus sûr où se perdre, mademoiselle, désirez-vous que je vous raccompagnes vers la sortie ? »

Sa voix était douce mais forte pour rester audible malgré le vacarme ambiant, il était droit, les bras dans le dos dans une posture d’attente ; on aurait pu croire qu’il s’agissait d’un vieil androïde serviteur, peut-être pour un hôtel ou d’un restaurant qui aurait davantage sa place à Feli-City que dans l’Underground.

« Les deux. » Sa réponse laconique fut donnée sur un ton neutre et d’une pensée il fit changer la voix de son interlocutrice, ou du moins la façon dont il la percevait, car il la trouvait particulièrement détestable. Il l’observa faire son manège pendant de longues secondes en se demandant si elle allait bien finir par accepter de le suivre en dehors mais ça ne semblait pas être le cas. Il se demanda ce qu’elle pouvait bien faire là car s’il avait laisser entendre qu’elle s’était perdue ici, il calculait à plus de quatre-vingt-dix pourcent de chances que ce n’était pas le cas. Personne ne vient ici sans une bonne raison et on se perd dans le coin bien avant d’arriver là. La question restait donc : quelles étaient ses intentions et est-ce qu’elles pouvaient être bonne. L’androïde supposa que non, il valait mieux penser ainsi pour ne pas mettre en péril ses congénères. Il nota le sourire de l’humaine avec une pointe d’amertume en se demandant ce qui pouvait l’amuser. « J’ai bien peur que oui. »

L'expression l’amusait beaucoup, déjà parce qu’elle n’était jamais une expression de ses peurs, après tout il pouvait désactiver la peur comme la douleur d’une simple pensée, mais surtout parce qu’elle avait souvent pour objectif de la faire naître, ou de l’amplifier, chez les organiques.

« Je pourrais en effet mais je préférerais ne pas avoir le faire, c’est pour ça que je vous invites à me suivre hors de mon usine. » Il se mit de profil, son dos faisant face aux fuseaux à côté desquels il l’avait trouvé, il tendit un bras pour lui indiquer le chemin à suivre. « Quant aux dangrs, ils sont nombreux, comme dans toute zone industrielle, surtout si l’on est pas équipé des protections appropriées, et encore davantage lorsque l’on ne sait pas où on met les pied ; alors imaginez dans un endroit où vous n’avez aucun ouvrier, aucun superviseur, personne pour vous prévenir d’un accident qui vous guète. Prenez par exemple ma jambe. »

Son deuxième bras, celui qui était resté jusqu’à présent dans son dos désigna la jambe en question qui, bien que recouverte par un pantalon, semblait tout de même partir dans un angle somme toute peu naturelle. Ensuite puis la main démonstratrice revint prendre sa place habituelle, dans l’une des poches de sa veste, avant d’en sortir une capsule grisâtre de la taille d’une grosse noix qu’i lança nonchalamment en l’air avant de la rattraper tandis qu’il ramenait son premier bras contre son flanc. Et puis il recommença, sans regarder la capsule et bien qu’il donnât l’impression de s’en moquer, il calculait plusieurs fois la trajectoire du lancer avant de le réaliser pour s’assurer qu’il ne risque pas de se tromper.

« Vous avez entièrement raison, ce complexe est intégralement et complétement automatisé par mes soin. Je surveilles les machines, m’assures que leurs routines soient performantes, qu’elles aient assez de matériaux pour fonctionner… que tout roule en somme mais lorsqu’il y a un problème physique je prends le contrôle d’une unité bipède comme celle-ci et je vais voir ce qui ne va pas. »


Après avoir lancé pour la quatrièmefois la capsule, il la tendit à l’humaine. Ça ne l’aiderait pas des masses mais c’était toujours ça de pris pour quelqu’un qui semblait vouloir se rafraîchir tant bien que mal.

« Tenez, c’est du liquide de refroidissement. » Lorsque son bras se tendit lentement dans sa direction, car elle semblait visiblement méfiante, il ajouta quelques mots par prudence. « Je vous déconseille de l’appliquer directement sur votre peau, sauf si une ou deux maladies de plus ne feront pas de différence, mais plutôt de vous servir du contenant pour vous refroidir. »

Il s’était sentis obligé de le préciser car parfois l’intelligence de certains organiques semblait étrangement déficiente, au point d’aller contre leur instinct de survie qui avait pourtant jusqu’à présent maintenu l’espèce en vie. Alors tant pis si l’humaine prenait le conseil comme une insulte à son intelligence.

« Je suis désolé de devoir insister mais mes instructions me poussent à devoir vous éloigner du danger ambiant, consentez-vous à me suivre dehors ? Je serais plus qu’heureux de répondre à toutes vos questions me concernant ou l’usine dont j’ai la garde. »

Un sourire se dessina sur le casque de Vex à la remarque. C’était vrai qu’il parlait beaucoup et il se demanda si c’était une invitation à se taire pour l’aider à pouvoir en placer une mais sans la connaître davantage il ne se risqua pas à deviner. De plus elle semblait ne pas souffrir d’une quelconque timidité. Il se contenta alors d’hocher la tête. Il approuva à nouveau lorsqu’elle acquiesça à le suivre et se dirigea vers l’une des sorties, empruntant l’un des innombrables corridors formés par les machines  l’œuvre jours et nuits. Il aurait trouvé amusant l’idée de jouer au guide touristique et d’expliquer en quelques mots à quoi servaient les engins aux côtés desquels ils passaient mais la méfiance ne s’était pas évaporée alors il resta muet. Du moins jusqu’à ce qu’une question n’atteigne ses capteurs auditifs.

« Je suis en effet la propriété de la Corporation et de ses différentes branches. » Il aurait aimé pouvoir accélérer mais malheureusement sa jambe n’avait pas vraiment envie de lui faire plaisir mais il allait tout de même aussi vite qu’il pouvait compte tenue de sa blessure. Si on pouvait appeler ça une blessure sur un corps mécanique. « J’ai le sentiment que vous ne m’avez pas compris. »

Il fit alors volte-face avant de marcher à reculons, une carte de l’usine s’affichant dans un coin de son champ de vision alors qu’il poursuivait sa route en direction d’une des sorties sans que le fait qu’il ne puisse voir où le menaient ses pas ne semblait être un problème. Avant qu’il ne puisse reprendre la parole il se baissa juste avant qu’une barre de fer plus grosse que sa tête ne manque de lui arracher cette dernière dans un sifflement pneumatique suivit d’un cri glaçant les os avant qu’une bouffée de vapeur brûlante ne s’échappe par le sommet de la machine qui avait manqué de détruire l’androïde. Comme si de rien n’était, Vex poursuivit sa marche boiteuse.

« Je suis l’usine. » Il leva les bras pour embrasser toute la pièce d’un geste théâtrale. « Ce corps n’est qu’une façon comme une autre de régler certains problèmes, ce n’est qu’un outil. J’ai jugé que prendre le contrôle d’un androïde pour venir vous accueillir et vous escorter en dehors de mon domaine semblait être la façon la plus efficace de préserver votre santé. Mes calculs m’indiquent que les chances que vous réussissiez à sortir en vie sont bien plus élevées ainsi. Quant à la pièce défectueuse… » son bras droit descendit alors pour désigner sa jambe alors que sa tête se baissait également pour la regarder. « Ce n’est que temporaire et puis ça vous permet de voir que l’endroit est bien trop dangereux pour des êtres de chair et de sang. »

Comme pour confirmer sa dernière remarque le sol trembla suite à l’une des presses titanesques qui venait de tomber sur une pièce de métal que Vex n’avait pas du tout envie d’être.

« Je supposes que oui. » Il hocha à nouveau la tête avant de rendre son sourire à son interlocutrice « Je n’en ait jamais douté, jeune fille. Vous ne m’emmerdez pas. C’est même tout le contraire, les visiteurs se font si rare que votre venue est même la bienvenue. »

Il tourna alors à un croisement, en jetant un bref coup d’œil au plan en haut à droite de son champ de vision il pouvait voir qu’ils s’approchaient d’une des sorties. Il s’agissait d’une grande porte de hangar qui permettait à un train de rentrer, d’être chargé, et de repartir.

« Mais d’ailleurs puis-je savoir votre nom et l'objet de votre venue ? La Corporation demande à ce que toute visite, et leur motif, soit enregistrée. »

Lorsqu’elle lui répondit son nom, Vex la rajouta à sa banque de données, mettant une provision sur la véracité de l’information, après tout s’il avait pu mentir sur la sienne d’identité, alors pourquoi ne le ferait-elle pas ? De plus avec la raison qu’il avait donné pour poser la question, répondre honnêtement relevait de la stupidité ou d’une confiance en soi frôlant l’inconscience ; même si en réalité les deux n’étaient pas incompatibles il espérait que dans le cas d’Elise ils n’étaient pas liés.

« Je comprends votre appréhension, mademoiselle, mais nous devons tous un devoir à accomplir. Encore une fois il en va de votre sécurité, vous ne voudriez pas que la Corporation se fasse de fausses idées à votre égard, les conséquences en seraient regrettables. » La question l’aurait fait sourire s’il n’empêcha pas d’une pensée ses programmes de faire apparaitre un sourire sur son casque. Le fait qu’elle refuse de répondre, qu’elle évite la question de la raison de sa présence ne lui inspirait pas confiance surtout qu’elle poursuivit sans lui permettre de répondre, sans lui permettre de demander une nouvelle fois le motif de sa visite. Non pas que son intrusion avait fait quoi que ce soit pour commencer à faire bonne impression. Alors, impassible, il écouta avant de se mettre à répondre, une chose à la fois, avec une concentration toute mécanique. « Non mais je peux contacter les forces de l’ordre pour qu’elles viennent vous chercher et vous escorter jusqu’à votre domicile si vous le désirez. »

L’androïde avait gardé sa voix candide. Était-ce ce qu’elle voulait dire par là ? Non, probablement pas mais être serviable était souvent un bon moyen de repousser une attention non désirée. Vex se doutait de la réponse qui lui serait donné mais s’il ne pouvait sourire sous peine d’ébrécher sa couverture, il comptait tout de même profiter de sa situation pour s’amuser. Toutefois dans un coin de son esprit il craignait qu’elle ne réponde pas l’affirmative et que les policiers le découvrent ici et mettent en danger tous les androïdes fuyant les autorités pour une raison ou une autre, comme lui. Toutefois ses calculs lui indiquaient que les chances que ce soit le cas étaient suffisamment basses pour que le risque soit pris. Ils approchaient des rails sur lesquels les trains arrivaient pour récupérer la production de l’usine.

« Après tout, si j’en crois les rapports de police, le quartier n’est pas vraiment sûr et je m’en voudrais s’il vous arrivait quelque chose. » Ce qui n’était pas tout à faux non plus. Après tout il n’avait rien contre elle, pour le moment. « Pour ce qui est de la curiosité que j’inspire, j’en suis conscient mais je ne crois pas pouvoir y faire grand-chose mais vous semblez davantage l’exception que la règle, comme je vous l’ai déjà dit : les visiteurs se font assez rares. Sans doute parce que bien peu sont ceux à ressortir d’ici, malheureusement nombreux, comme vous, essaient de s’introduire ici mais heureusement pour vous j’ai réussi à vous trouver avant qu’un accident ne survienne. »

Ce qui n’était pas tout à fait faux d’ailleurs. Il y avait toujours des imbéciles qui se rendaient ici pour une raison ou une autre, souvent pour essayer d’obtenir un androïde gratuitement, avec un peu de chance anonymement et sans avoir à s’embarrasser des régulations qui les entouraient. Ils finissaient leur courte vie victimes d’un accident industriel. La propension de l’humanité à trébucher là où il ne faut pas est assez amusante bien que le nettoyage le soit moins.

« J’aimerais en effet voir plus de monde, vivre au contact d’autrui mais nous avons tous nos devoirs et le mien est de m’assurer que les quotas de productions soient atteints et toute autre considération est et restera secondaire. » Une partie de lui voulu se lancer dans une longue tirade sur l’injustice de la société et que les envies et aspirations des androïdes et autres intelligences artificielles étaient tout aussi valides que celles des humains ; et que d’ailleurs ce terme d’intelligence artificielle était dépassé et aussi obsolète qu’un paquet de truc qu’on pouvait trouver à la Casse. Toutefois il resta dans son rôle et s’abstint d’ajouter autre chose. Ses yeux avaient brièvement pris une teinte verte avant de reprendre le marron qu’il avait adopté en l’approchant. Il descendit ensuite une volée de marche, toujours à reculons et fit le tour d’une poignée de grues pour poursuivre en direction d’une porte à gabarit humain. « Mais je suis curieux de savoir ce qu’on dit à mon sujet, si vous voulez bien me le dire évidemment. »