Joseph Mccanon
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Une fille morte, cinq suspects, une chambre fermée à clef, et un enquêteur dépassé par les évènements. Si tu lis ses lignes jeunes et intrépides lecteur, c'est que tu commences à me connaitre. Joseph McCanon, Détective privé. Tu sais donc que je ne suis pas avare de déduction, et surtout, que j'suis rarement dans une impasse, en tout cas, pas comme celle qui m'attends au détours de ses pavés indigestes dont l'auteur nous gratifie gracieusement de ... Quoi ?! Ah oui l'histoire. L'histoire avec un petit h, mais de grand points sur les i, commence comme d'habitude, à mon bureau. Je suis installé sur le fauteuil agréable qui me sert également de lit, sur lequel j'attends patiemment tout mes clients fidèles et ... Non ? Pas si nombreux que ça ? Comment ça pas si nombreux que ça ? Argh, le monde est mal fait, les meilleurs partent en premier et les détective privé ou pas l'vent en poupe. Faut dire que dans une société décomplexé, il est dur d'avoir des affaires, et encore moins d'intéressantes. Je veux dire, celles qui font le cœur de mon métier, celle qui me font douter d'avoir choisie la bonne voie aussi ... Adultères, espionnages industriel, destruction de secrets ou bien l'inverse, enfin bref, tout ce que les mœurs de quelques uns trouverait assez déplacé de gagner de l'argent avec.
J'ai pas leur moral, ca c'est certains. Il faut dire qu'avec le ventre vide, on se plaint. Et j'aime vraiment pas un truc, j'sais pas si t'as remarqué, mais c'est de ronchonner. Ca me rappelle mon ex. Et puis moi je fais de la critique constructive ok ? Je suis pas le type aigris que vous pensez tous que je suis. Rayez cette mention si vous n'aviez que de bons sentiments à mon égard depuis le départ, c'est vrais que j'suis un chic type. J'étais tranquille, j'étais peinard, me restait plus qu'à passer au pinard d'après le repas, quand un coup de fil résonne dans la petite salle aux fenêtres étroites et si sales qu'elles paraissent opaques -hors seul la porte vitrée de l'entrée l'est comme le veut la tradition chez nous ; Alors là, ça me troue le cul.
C'est un de mes premiers clients qui me téléphone, limite j'en chialerai quoi. Limite hein. J'suis pas un fragile. Mais y'a des moment historiques dont il faut se souvenir, et marquer le coup. On me respecte, enfin. On me brosse dans le sens du poil, et ça m'a pas l'air si compliqué ! Alors retenez bien que je déteste toutes les technologies qui dépassent le moteur à explosion, et le téléphone cellulaire. J'suis resté coincé dans une sorte de bulle, accroché au passé lointain, quand tout était plus facile et plus brillant.
Je ramène mes cheveux en arrière, et décroche tout en tirant sur ma tige qui n'attends que de ça pour se consumer, et tomber sans grâce sur mon bureau plutôt que dans le cendrier.
- McCanon Investigation, j'écoute ! Que je fais, tout content au début. Une voix morne et froide me réponds, elle semble pas vraiment goûter mon bonheur d'utiliser un téléphone fixe. Ni de m'avoir tout court enfaite. Les phrases sont sèches, la proposition presque obligatoire, si j'accepte pas, je sens que je vais avoir des embrouilles avec tout mes indic' du coin là bas, alors j'accepte le deal.
Une fille morte, cinq suspects, une chambre fermée à clef et un enquêteur dépassé par les évènements. Voilà les ingrédients du cocktail explosif de notre histoire. Le reste, le reste appartient à l'Histoire. Oui, avec un grand H, monsieur ! Quelques heures plus tard, je reçois un deuxième coup de fil. C'est mon contact chez les Strays. Il me dit que je risque de finir avec une couille en moins, ou en plus, j'sais pas vraiment. En tout cas on me conseille de prendre un gars local, pour effectuer le chemin et p'tet tailler dans le gras, si le coeur lui en dit, et si le taff devient trop dangereux. J'suis pas du genre à me cacher derrière quelqu'un, mais c'est vrais que c'est toujours mieux d'avoir un allié derrière soit, prêt à prendre des balles pour sauver vos miches. Surtout dans un quartier pareil. J'ai beau venir d'Hells Kitchen, un quartier particulièrement belliqueux du crue ... Et bah ça fait un moment que j'ai pas été dans ses rues, sentir la ville et les odeurs de pots d'échappements, d'usines et de misère qui se trouvaient en ville, et j'ai peut être plus la main pour choper le pouls d'un quartier comme celui du Quartier Rouge.
J'me connais, j'vais déconner. Des filles à pertes de vues, des seins, des culs, tout ce qu'on aime ! Alors moi, j'écoute le conseil de mon indic, et j'appelle le numéro qu'il me donne.
- Oui, ici Joseph McCanon à l'appareil ... Que je fais avec une voix sérieuse, alors que moi j'suis du genre débonnaire. Mais tout l'art de l'image, c'est de savoir paraître plus qu'elle ne l'est, pas vrais ? Je donne en tout les cas rendez vous à mon mercenaire à l'entrée de l'Underground, me faisant passer pour un nanti des quartiers de Feli-city, tandis que je viens du même bousin que lui, sûrement. Je préfère mettre de la distance et du mystère entre nous, au cas ou sa tourne mal.
Mais shhht ... On arrive vers l'entrée du pire quartier de la colonie, alors planquez les esgourdes, fermez les écoutilles, la plongée dans la strate moisie et vaseuse de HK-01, celle qui aime se salir les mains.
Leith Keyser
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Posé dans mon pieu, je regarde le plafond en prévision d'une courte sieste. Ma mère a débarqué sans prévenir et fout un bazar monstre dans la cuisine en fouillant bruyamment dans les casseroles. C'est pas assez ordonné qu'elle dit sans capter qu'il s'agit de mon rangement, dans mon appart. Y a vraiment rien à faire quand elle agit comme ça, même l'ignorer ça ne fait que renforcer sa conviction que j'ai fatalement besoin d'aide. Franchement, je ne devrais pas lui en vouloir, y a des tas de gens qui vivent seuls dans l'Underground ; mais putain, je donnerais n'importe quoi pour avoir un peu de paix chez moi.
J'ai mal au crâne et si j'ai réussi à m'endormir ça a durer quinze secondes, tout au plus. Le mécanisme électrique du foutu volet est pété -résultat, tous les néons des enseignes allumés m'ont bien niqué la rétine- et bien heureusement que je vis au huitième étage, parce qu'en ce moment, il y a des types qui écument les rues et surveillent la moindre faille dans les habitations pour profiter de l'occasion et aller les piller. Des sortes de ramasse-miettes qui passent après ceux qui piratent les appareillages. Sans rire, c'est passer aux infos de quartier et c'est ce qui a d'ailleurs prétexté la visite de ma mère ce soir, puis en voyant mon frigo elle a estimé que je ne mangeais pas assez, et voilà maintenant ma situation. Elle a vraiment plus peur que moi. La vague de paranoïa qui a submergé le bidonville a créé des émeutes, ce qui a engendré davantage de folie ; l'hérésie collective en bref.
Ça ne m'empêche pas de bosser, franchement j'en ai rien à foutre des quelques paumards qui musardent dans les venelles ou font exploser des poubelles pour le fun, je ne vais pas me laisser impressionner par des petites frappes. Récemment, on m'a mis sur un job d'ange gardien, et je n'ai aucune idée de comment je vais rencontrer le client, on ne m'a pas fourni plus d'informations que ça. Je préfère attendre que mon fixer m'en dise plus ou que le client me contacte lui-même. En attendant, je vais casser la croûte vite fait. J'avoue que la bouffe de ma mère me change des plats en conserve ou des repas préparés dans des spots de nourriture faisandés.
J'évite les sujets aux réponses trop personnelles et la lumière de mon écran qui s'allume est pile la bonne excuse pour me casser de ce repas qui vire à l'interrogatoire gênant. La chaise grince sous l'assaut de mes genoux et je file dans le couloir sombre pour recevoir l'appel : Joseph McCanon, mon client.
« Khey » Je me présente sans détour. « C'est vous le fameux détective que je dois protéger ? »
Je ne suis pas surpris qu'il m'appelle, la plupart des clients préfèrent une entrevue à distance ou par holo avant de me rencontrer directement en vrai. Si ça peu le rassurer, je répondrais toujours présent pour ce genre de cas. Aussitôt, il m'envoie les coordonnées et je quitte immédiatement mon domicile pour rejoindre mon garage, arrachant mon blouson au porte-manteau au passage.
J'ai une petite collection de véhicule. Une bagnole offerte avec un assistant personnel, qui est bien plus qu'un majordome sur roues pour moi ; une moto trouvée dans la décharge que je dois retaper ; et une voiture volée. Je préfère que mon pote dorme au garage et j'opte plutôt pour la caisse moins moderne, mais qui en a encore sous le capot. Elle est plus haute et plus lourde, idéale pour foncer dans des trucs sans abîmer la carrosserie.
L'entrée de l'Underground ▬
4 heures 10 du mat.
Je suis là à l'heure et j'attends toujours mon client, accoudé contre un rebord de béton délimitant une rivière artificielle alimentée par des pompes dans un système complexe. L'exercice est plaisant d'observer tout en essayant de comprendre le mécanisme de ce qui fonctionne, enfin j'ai pas trop envie de me casser le cerveau pour ce soir, la vue est plutôt jolie.
Bientôt une silhouette d'homme à découvert s'avance dangereusement des limites de la frontière. Il n'a pas l'air d'être bien craintif et il ne surveille pas particulièrement son environnement. Parfaitement à l'aise ou parfaitement con, je ne donne pas cher de sa peau s'il reste seul ne serait-ce qu'un quart d'heure dans la vésicule biliaire de la colonie.
Je n'ai pas de doute que ce soit lui, mais je privilégie tout de même la prudence.
« C'est vous mon client ? Je suis votre pass pour l'Underground. »
Je m'approche de lui mais je garde mes distances. Les poignes de main ou les salutations corporelles, ce sont des choses qui se perdent sur HK-01 puis on n'est pas à l'abri de se prendre un coup de poignard gratuitement dans le torse par surprise juste parce que notre gueule ne revient pas.
« Dites-moi ce que vous attendez de moi exactement. »
La personne qui m'a mis sous contrat ne m'en a pas dit plus que les coordonnées d'où je devais le récupérer et son blaze. Je ne connais rien d'autre sur lui, ni si je dois tuer ou me battre pour son compte, juste que je dois le suivre comme son ombre et veiller à ce qu'il rentre tranquillement au sein de son petit bercail de Bourgie.
C'est le boulot, je ne m'en plains pas, à voir comment on s'entend.
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