MIND RPG :: Olympus_ :: Olympus_ :: Plaza_
Contexte & Journal
Staff & News HRP
3012 : L'humanité a essaimé, a conquis de nombreuses planètes, bien loin de cette minuscule Terre natale, berceau de l'humanité, fossile abandonné désormais, qu'on ne cite plus même dans les neuro-prog historiques. Les technologies rivalisent d'ingéniosité, rares sont les corps dépourvus d'implants ou de prothèses, incarnations vivaces d'un transhumanisme en constante évolution, les androïdes accompagnent chaque geste quotidien et l'aura de puissance des méga-corporations baigne de son éclat tous ces nouveaux mondes taillés selon leur volonté.
HK-01. Une colonie bien installée, reprenant, comme les autres, les initiales d'une ancienne ville terrienne. Hong Kong. Cité cosmopolite où les grands pouvoirs règnent sans partage, où la lie s'oublie, remisée aux portes de la ville, noyée par l'ombre des gratte-ciels. Sous les regards hautains des leaders de ce monde, la jungle urbaine s'étale, sauvage, mortelle. Que vous apparteniez aux privilégiés, pris dans les rets d'un compteur de karma qui pèsera chacune de vos actions, ou que vous vous débattiez tant bien que mal dans la fange spongieuse des bas-fonds, proie de systèmes qui vous dépassent, l'enjeu reste le même : vivre. Un jour de plus.
20/11/2021
FORUM EN HIATUS.
24-09-3012
Un événement de charité s'organise à Feli-city. On encourage les citoyens à prêter leur force de travail ou ouvrir leurs portefeuilles pour aider aux réparations du Dôme. Les récompenses en Karma s'annoncent généreuses.
21-09-3012
Suite aux incidents du South Side, le Boss a pris la parole pour enjoindre les citoyens au calme et les encourager à soutenir la Corporation en vue de réparer les dégâts causés au Dôme. Une intervention remarquée tant les apparitions du Boss se font rares.
20-09-3012
Suite à un crash violent lors d'une course sur le Loop, une brèche s'est créée au pied du dôme, à l'extrême sud du South Side. Les températures y sont devenues instables et on dit que des serpents ont été aperçus près de l'ouverture.
> Le chef des Trash Pandas aurait une relation avec la Jumelle.

> Un Olympien assez connu aurait été vu à la Chapelle dans une position compromettante. Les photos sont facilement trouvables sur Subconscious.

Administration

Administration

24.09.2021
Ouverture du forum. Voir la newsletter par ici.
MIND est un forum RPG Cyberpunk. Les thématiques abordées peuvent être matures et violentes, c'est pourquoi le forum est réservé aux joueurs de plus de 18 ans. Soyez responsables et respectez les limites de chacun. Le design & codage appartient aux fondateurs. Les images non, parce qu’on est pas si talentueux. Elles appartiennent à ceux qui les ont créées, bawi. Pour plus de détails à ce sujet, cliquez sur "En savoir plus". Amusez vous bien !
Plus d'infos
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Invité
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Devenir Olympian comprenait tout un tas d'avantages exclusifs : luxe, renommée, sécurité et karma. Tant d'aspects qui transformaient votre vie à un point difficilement négligeable, si bien que ce confort remarquable vous semblait, pour la plupart, un juste retour des choses. Tout au plus, le combat de toute une vie lorsque vous n'étiez pas issu de ces cages dorées depuis l'enfance.
Pour Edgar, ce revirement du destin lui offrait un arrière goût de justice méritée, qu'il en ait été vraiment le cas ou non. Depuis tant d'années, le Steward avait supplié les forces invisibles de lui permettre de s'élever dans les rangs de l'élite : et voilà qu'il était à la tête de sa propre société, récoltant pécules sur pécules grâce à de vulgaires androïdes. Finalement, ces derniers avaient une utilité plus qu'incontestable : le servir.
Ancrée dans la profondeur de ses rétines céruléennes, sa fierté exacerbée débordait de chaque mouvement qu'il entamait. Il était alors posé à la table d'un des restaurants du Plaza, accompagné de son deuxième garde du corps personnel - respectivement prénommé Rich.
Encerclé de décorations toutes aussi sublimes les unes que les autres, ce décor - dont il ne se lasserait jamais tant il se sentait à sa juste place, le fondateur de la 7th Heaven Corp se prélassait dans un monde superficiel auquel il se sentait appartenir. Le monde des requins.
Monsieur, s'éleva alors la voix de Rich, dont le regard acier darda celui de son employeur, l'on me fait signe que Faulknen est arrivé pour la relève.
Savourant le doux parfum d'un vin particulièrement fruité, les yeux d'Edgar se redressèrent avec une certaine minutie. Cette annonce ne le laissa pas de marbre ; pour qui aurait pu l'observer, ses pupilles semblèrent se dilater à cette simple annonce. Mais fallait-il vraiment spécifier que ce très cher Vaughn Faulknen était - sans conteste - son favoris ?
Bien, qu'attendez-vous donc ? Faites-le venir ici, houspilla t-il, je ne veux plus voir votre tête pour ce soir. Oust !
Armé de sa délicatesse légendaire, un mouvement de la main le renvoya, appuyant ainsi ses ordres stricts. Un roulement des yeux plus tard, le mécontentement de Rich se lisait sur les traits de son visage tendu - bien qu'il devait, dorénavant, avoir plus que l'habitude de ce genre de revirement de la part de son employeur ; et c'était non sans un certain soulagement que le mercenaire s'assurait enfin d'une soirée en paix.
Depuis combien de temps Vaughn avait-il rejoint les rangs des gardes du corps d'Edgar ? Lorsqu'il y pensait, l'Olympian se persuadait que cela n'était guère assez. Bien qu'il n'était pas du genre à cracher sur la beauté de ses autres protecteurs, celle de ce cher Faulknen était particulièrement magnétique... Et si l'on analysait les faits d'armes qu'il avait accumulé, sa violence prononcée était on ne peut plus convaincante quant à ses performances... quelqu'en soit les domaines.
Ce fut lorsqu'Edgar accueillit la carte des entrées qu'une silhouette qu'il avait patiemment attendu se profila au lointain : Vaughn, dans toute sa nonchalance, vint reprendre son poste.
Bonsoir, très cher, se mit alors à sourire Edgar, laissant ses doigts reposer sa coupe de vin hors de prix, j'ai bien cru que vous aviez déserté votre poste... Quoi que je doute que vous puissiez vraiment être capable de cela. Hm ?
Était-ce là un reproche, ou à l'inverse, une façon contournée de signifier que son arrivée était attendue ? Seul Edgar le savait, bien que la réponse en était des plus évidentes...
Allons, ne restez pas là, debout, comme un piquet, asseyez-vous donc !
Sourire à l'appui, il désigna la chaise en face de lui avant de faire signe à l'un des serveurs qui semblait passer près de la tablée.
Garçon ; faites dresser un deuxième couvert. Oh, et tant que vous y êtes, servez-donc un deuxième verre de cette excellente bouteille de vin que l'on m'a servi préalablement.
Venait-il d'inviter son propre garde du corps à sa table ? Oui. En plein service ? Doublement oui. Mais voilà l'un des avantages à être Olympian, tel que cela fut cité préalablement ; l'un de ces fameux éléments venant dans ce tas d'exclusivités...
L'on ne pouvait rien vous refuser.
Bourgies
Vaughn Faulknen
Bourgies
Icône :
Vaughn FaulknenLe temps d'un dîner ◭ PV. VAUGHN H1tn
Messages :
Vaughn Faulknen5
Surnom :
Vaughn Faulknenv0ghn__
Age :
Vaughn Faulknen31 ans
localisation :
Vaughn FaulknenFéli-city
Métier :
Vaughn FaulknenGarde du corps
Karma :
Vaughn Faulknen3106
Bio :
Vaughn FaulknenNé dans l'Underground. Adopté à 3 ans par un couple d'Olympiens, Vaughn a grandit dans le luxe jusqu'à la naissance de son frère. Désadopté à 11 ans, il a ballotté entre plusieurs familles Bourgies. Il a longtemps joué les Cops dans la Proxy puis au sein de la brigade d'intervention. Bon combattant, il est doté d'excellentes capacités physiques mais son caractère sanguin le dessert parfois.
Vaughn Faulknen
Vaughn Faulknenhttps://mind-rpg.forumactif.com/t61-you-aint-nuthin-but-a-dog-va
Vaughn Faulknenhttps://mind-rpg.forumactif.com/t64-carnet-de-bord-vaughn-faulknen
Vaughn Faulknen
Vaughn Faulknen
Icône :
Vaughn FaulknenLe temps d'un dîner ◭ PV. VAUGHN H1tn
Messages :
Vaughn Faulknen5
Surnom :
Vaughn Faulknenv0ghn__
Age :
Vaughn Faulknen31 ans
localisation :
Vaughn FaulknenFéli-city
Métier :
Vaughn FaulknenGarde du corps
Karma :
Vaughn Faulknen3106
Bio :
Vaughn FaulknenNé dans l'Underground. Adopté à 3 ans par un couple d'Olympiens, Vaughn a grandit dans le luxe jusqu'à la naissance de son frère. Désadopté à 11 ans, il a ballotté entre plusieurs familles Bourgies. Il a longtemps joué les Cops dans la Proxy puis au sein de la brigade d'intervention. Bon combattant, il est doté d'excellentes capacités physiques mais son caractère sanguin le dessert parfois.
Après une courte excursion dans le firmament, Vaughn rabattit rapidement son bolide en direction du sol pour s'engouffrer dans un parking aérien. Sa conduite était typique d'un ancien cop : pressée et brutale. Bien qu'il se considère comme un as du volant, les réflexes de l'Homme — fussent-il augmentés — avaient leurs limites. Son absence d'accident en dix ans tenait du miracle, et ceux qui l'avaient accompagné en tant que passager en étaient les témoins directs.
Une fois à l'arrêt, le pilote resta assis sur son siège un instant, contemplant son reflet dans le pare-brise du véhicule. Il posa ses mains sur le tableau de bord éteint et prit une grande inspiration. Puis une autre. Et une autre…
En toutes circonstances, je me sens calme et maître de moi-même, répéta-t-il entre deux souffles. Je suis de plus en plus maître de mon esprit et de mes émotions.
Il ferma les yeux et poussa un long soupir, essayant de se remémorer d'autres affirmations positives. Voilà un moment qu'il essayait de réprimer ses humeurs colériques en suivant des exercices de relaxation sur Virtuality. Ces efforts avaient rencontré un succès limité jusqu'à présent, mais il n'en démordait pas pour autant.
Tout ira bien, c'est une merveilleuse journée!
Conclut-il d'un ton faussement enjoué, n'y croyant pas lui-même. Au fond, il savait à quoi s'attendre… l'énergumène qu'il devait protéger lui en fera voir de toutes les couleurs. Il devra endurer ses frasques habituelles jusqu'au petit matin et s'armer de patience. Et la patience, comme vous l'aurez deviné, n'était pas son point fort.
Vaughn effleura l'ours en peluche qui pendait à son rétroviseur, comme pour se souhaiter bonne chance. Il ouvrit la portière de son véhicule et, sans oublier d'attraper au passage son arme de service qu'il rangea à sa ceinture, traversa le parking sans se hâter. Ses pas le menèrent jusqu'à un ascenseur dans lequel il disparut.
Les nombres défilèrent sur l'écran numérique pendant une minute, jusqu'à atteindre le vingt-deuxième étage du bâtiment. Lorsqu'il en sortit, le bourgie se retrouva aussitôt dans un séjour agréable et lumineux, quoiqu'un peu bruyant. La musique d'ambiance couvrait tout juste le tintement des couverts et les conversations de ses usagers.
"Château Mon Désir" était un restaurant de luxe. Tout ce qui le composait criait richesse, chic et raffinement. Son architecture et son mobilier tape-à-l'œil, mélange d'antiquités et d'art contemporain, semblaient tirés d'un autre temps. Sa vue panoramique, tout bonnement époustouflante, donnait sur une mer artificielle dont les vagues s'écrasaient comme des saphirs sur d'immenses baies vitrées. Son service frisait la perfection et sa cuisine, dépourvue d'ingrédients synthétiques, ravissait les papilles des plus grands critiques gastronomiques…
Bref, c'était un boui-boui comme on en trouvait dans tout l'Olympus. Au bout du compte, le quartier souffrait d'une telle surenchère d'opulence que pour ses riches résidents corpo, l'établissement haut de gamme tenait plutôt de la cantine populaire. Une réalité qui aurait scandalisé plus d'un stray; mais pour Vaughn, qui avait grandi dans les environs jusqu'à l'adolescence, les choses n'auraient pu en être autrement.
Celui-ci circula à travers la salle et croisa le chemin de son collègue, qu'il salua d'un hochement de tête. Aucun mot ne fut échangé entre les deux gardes du corps. Pourtant, le regard que lui lança Rich en disait long. Son soulagement d'être enfin relevé de ses fonctions ne présageait rien de bon pour son remplaçant.
Bonsoir, très cher, j'ai bien cru que vous aviez déserté votre poste... Quoi que je doute que vous puissiez vraiment être capable de cela. Hm ?
Vaughn posa sur son employeur un regard désabusé. A peine arrivé à sa table, et voilà qu'il l'accueillait de cette manière… quelle agréable façon de commencer la soirée.
Monsieur Steward, répondit-il en guise de salutations, armé d'un visage impassible. La relève a lieu à dix-neuf heures précises, monsieur. Je suis toujours ponctuel.
Ses yeux noisettes se posèrent sur le siège désigné par son interlocuteur. Une expression interloquée se profila brièvement sur son visage, mais elle s'effaça tout aussi vite. Cette attitude n'avait rien de professionnelle.
Je... ne préfère pas, articula le trentenaire avec précaution, en cogitant à la recherche de mots justes. Je dois rester vigilant pour assurer votre protection, monsieur Steward. Souhaitez-vous que je transmette cette invitation à l'un de vos contacts pour accompagner votre repas ?
Vaughn ne quitta pas sa position debout, mais fit signe au serveur d'ignorer les lubies de son employeur. Il reprit alors, avec un sourire manifestement forcé :
Je suis sûr que l'un de vos associés saura se montrer disponible.
Invité
Invité
Invité
Invité
Anonymous
Depuis toujours, Edgar prit l'habitude de réaliser ses milles et unes lubies ; la sensation d'un rejet, aussi insignifiant soit-il, ne pouvait que le laisser dans une frustration contraignante. Cela empirait lorsqu'il s'agissait de quelqu'un qu'il semblait apprécier, tel que, au plus grand des hasards ; Vaughn. Ce garde du corps trentenaire qui attisait sa curiosité. Ses expressions, si sérieuses ; faisant contraste à ces yeux marrons dont la lueur semblait s'animer... Quelque chose de spécial résidait en cet homme. Et dépourvu de nouveautés dans ce quotidien qu'il s'était forgé, le Steward voulait découvrir ce qu'il en retournait.
Bien entendu, cela n'en restait pas moins grandement discutable ; une telle attitude était on ne peut plus détestable. La réalité était qu'il n'avait simplement pas conscience de ce comportement déplorable, et quand bien même l'aurait-il compris, il n'aurait pas tenté de changer pour deux karmas.
Aussi, lorsque le refus de Vaughn retentit aux oreilles d'Edgar, le jeune président se mit à croiser les mains d'une attention particulière : et s'il n'était pas compliqué de comprendre qu'une telle réponse fut mal réceptionnée de sa part, cela n'empêchait pas à l'Olympian de sourire. Un sourire emplit d'amusement.
Oh, vraiment ? commenta t-il, tandis que son sourire semblait s'agrandir à sa gauche. Je pensais que vous étiez bien plus intelligent que cela, Mr. Faulknen... Quelle tristesse.
À quelques pas d'ici, le serveur redirigea son regard vers le plus influent des deux, vraisemblablement perdu dans l'océan d'indications qu'on lui avait exprimées. Dans le doute, les Olympians avaient toujours le pouvoir en ce lieu ; et c'est lorsqu'Edgar lui fit un geste bien plus imposant qu'il entreprit d'aller chercher le nécessaire afin d'ajouter le second couvert. Ce simple fait ravit le jeune président d'un air de satisfaction.
Finalement, Edgar croisa les jambes. S'il voulait déjeuner en tête à tête avec Vaughn, alors il le ferait ; même si cela l'obligeait à employer diverses techniques afin d'arriver à ses fins.
Bien. Laissez-moi reformuler mes propos.
Le Steward sembla éclaircir sa voix un moment. Ses mains s'étaient dénouées quelques instants plus tôt ; il se mit à rejeter quelques unes de ses mèches platine en arrière, et c'est ainsi que son regard harponna celui de Vaughn.
Asseyez-vous tout de suite ou vous êtes viré.
Simple, concis ; mais incroyablement sournois. Voilà qui résumait bien cet homme influent, mais infiniment critiquable. Bien entendu, il ne manqua pas de marquer la fin de ses propos avec un nouveau geste de la main, invitant une énième fois l'ancien cops à sa table.
Je peux te tutoyer, n'est-ce pas, Vaughn ? Parfait.
Bourgies
Vaughn Faulknen
Bourgies
Icône :
Vaughn FaulknenLe temps d'un dîner ◭ PV. VAUGHN H1tn
Messages :
Vaughn Faulknen5
Surnom :
Vaughn Faulknenv0ghn__
Age :
Vaughn Faulknen31 ans
localisation :
Vaughn FaulknenFéli-city
Métier :
Vaughn FaulknenGarde du corps
Karma :
Vaughn Faulknen3106
Bio :
Vaughn FaulknenNé dans l'Underground. Adopté à 3 ans par un couple d'Olympiens, Vaughn a grandit dans le luxe jusqu'à la naissance de son frère. Désadopté à 11 ans, il a ballotté entre plusieurs familles Bourgies. Il a longtemps joué les Cops dans la Proxy puis au sein de la brigade d'intervention. Bon combattant, il est doté d'excellentes capacités physiques mais son caractère sanguin le dessert parfois.
Vaughn Faulknen
Vaughn Faulknenhttps://mind-rpg.forumactif.com/t61-you-aint-nuthin-but-a-dog-va
Vaughn Faulknenhttps://mind-rpg.forumactif.com/t64-carnet-de-bord-vaughn-faulknen
Vaughn Faulknen
Vaughn Faulknen
Icône :
Vaughn FaulknenLe temps d'un dîner ◭ PV. VAUGHN H1tn
Messages :
Vaughn Faulknen5
Surnom :
Vaughn Faulknenv0ghn__
Age :
Vaughn Faulknen31 ans
localisation :
Vaughn FaulknenFéli-city
Métier :
Vaughn FaulknenGarde du corps
Karma :
Vaughn Faulknen3106
Bio :
Vaughn FaulknenNé dans l'Underground. Adopté à 3 ans par un couple d'Olympiens, Vaughn a grandit dans le luxe jusqu'à la naissance de son frère. Désadopté à 11 ans, il a ballotté entre plusieurs familles Bourgies. Il a longtemps joué les Cops dans la Proxy puis au sein de la brigade d'intervention. Bon combattant, il est doté d'excellentes capacités physiques mais son caractère sanguin le dessert parfois.
Le sourire qui illuminait le visage de Vaughn s'effaça immédiatement.
Il adressa à l'olympien son regard le plus noir et le plus meurtrier, ses iris brunes le foudroyant de milles éclairs. Sans aucune délicatesse, le garde du corps posa une main sur la chaise qui lui faisait face. Il la tira alors vers lui dans un bruit strident. Le crissement des pieds contre le sol en marbre retentit dans la salle, ne manquant pas d'attirer l'attention de leurs voisins de table; un silence s'installa d'abord autour d'eux, très vite perturbé par une volée de murmures et de caquètements désapprobateurs, qui finirent par disparaître dans le brouhaha du restaurant.
Vaughn retira la veste de son costume pour ne pas la froisser. Il la glissa sur le dossier du siège et rebroussa les manches de sa chemise blanche avant de s'y asseoir lourdement. Un œil aguerri aurait noté les cicatrices qui couraient le long de ses avant-bras nus, signalant l'emplacement de prothèses sur ses membres supérieurs.
La question d'Edgar étant assurément rhétorique, son employé se garda bien d'y répondre. Si ce dernier voulait le tutoyer, rien ni personne ne saurait l'en empêcher. Une fois encore, il se trouvait à la merci du nanti blond et de ses folles extravagances… ah, comme il aimerait l'envoyer chier… effacer le sourire narquois dessiné sur ses lèvres… parfois, le bourgie se projetait les souvenirs de ses meilleures raclées — pétage de dents, bras cassés, rotules pulvérisées… bref, la routine des Cops dans l'Underground — en imaginant Steward à la place de ses victimes.
Oui, Vaughn avait des petits problèmes de violence.
Non, il n'était pas prêt de les résoudre.
Merci pour votre invitation, lança-t-il enfin sur un ton acrimonieux.
La frustration se lisait sur ses traits crispés. Il n'aimait pas jouer les soumis. Mais si la perspective de perdre son emploi ne l'enchantait pas, c'était surtout l'inéluctable baisse de karma accompagnant un licenciement qu'il lui fallait éviter. Le serveur, à son retour, dressa prestement le reste de la table avant de lui tendre un menu, dont Vaughn s'empara en poussant un soupir dépité. Ses yeux parcoururent les plats sans les lire.
Quel sera votre repas de ce soir, monsieur Steward ? demanda-t-il, faussement intéressé.
Il ne manquait plus qu'il lui demande de choisir son plat.
Invité
Invité
Invité
Invité
Anonymous
S'il ne connaissait pas avec certitude l'avenir de cette soirée, Edgar pouvait tout de même se vanter d'en avoir remporté la première manche. Voilà qu'il était en tête à tête avec Vaughn, tel qu'il l'aurait fait avec l'une de ses nombreuses conquêtes d'un soir ; et de ce simple fait, il ne cessait d'arborer un sourire des plus goguenards en sa direction. Quoi de mieux que de se pavaner sournoisement face à son malheureux captif ?
Je t'en prie, très cher, ricana t-il à l'aide d'un rictus moqueur, je t'enverrai la facture.
Avant que son garde du corps malmené ne puisse réagir à cette ultime provocation, Edgar émit un rire des plus délectés.
Ne fais donc pas cette tête, je te charie ! Ah, vous, les Bourgies, vous n'avez aucun sens de l'humour...
Au rythme des notes du piano de la salle, le jeune président décroisa les jambes et accueillit d'un mouvement de la tête raffiné la seconde carte des plats. Ce fut lorsqu'il l'offrit aux mains brutes de l'ancien cops qu'il plissa les paupières. Son regard glissa de la coupe de vin fraichement servie à Vaughn jusqu'au visage de ce dernier.
Ce vin est une délicieuse exception. Je suis certain que tu consentiras à cela, toi aussi.
Ce fut au tour d'Edgar d'examiner la carte des plats pour la seconde fois de la soirée. Bercé des notes voluptueuses du fond de salle – là où un pianiste de talent comblait les oreilles délicates des clients ; l'homme d'affaire redressa son regard céruléen de son menu afin d'observer la frustration grandissante de Vaughn.
Je pensais prendre l'habituel – et incontesté – festin des Sept Eaux.
Du homard, ni plus ni moins. L'un des plats les plus couteux de Château Mon Désir. Pouvait-on s'attendre à autre chose que cela, lorsqu'il s'agissait d'Edgar et de ses goûts démesurés ?
D'ailleurs, ne t'embête pas avec ce malheureux menu. Je te fais l'honneur de choisir ton repas. Ce sera, à toi aussi, ton plat principal.
Si cela n'avait pas semblé assez évident déjà auparavant, Edgar cherchait tout simplement à s'amuser des nerfs de Vaughn. Voir jusqu'où il tiendrait afin de conserver son si précieux job – et, sans conteste, ses Karmas rutilants.
Qu'importe les exclamations de frustration de ce malheureux garde du corps ; le président de la 7th Heaven Corp. interpella le serveur qui venait de déposer des amuse-gueule en forme de rose sur leur table.
Garçon, deux festin des Sept Eaux, et que ça saute, lui ordonna t-il d'un regard inquisiteur ; cela dit, il était toujours affublé d'un sourire enjôleur.
Le temps de s'enquérir d'une bouchée à la rose et Edgar se rappela d'une tâche importante qu'il lui était dorénavant obligatoire d'effectuer... Une surveillance supplémentaire. Bien que profondément ancré dans son jeu de manipulation, le Steward n'en perdait pas pour autant le sens des réalités. Il lui fallait une protection des plus attentives ; surtout lorsque l'on savait que les groupes pro-androïdes avaient fait quelques appels de révolte à son encontre. L'on ne savait jamais ce que ces fous furieux pouvaient manigancer... Prévenir plutôt que guérir ; voilà une devise digne d'un intellect de son niveau.
Fallait-il pour autant blesser l'orgueil de Vaughn ? Ma foi, non. Il souhaitait l'amadouer d'ici la fin de la soirée, alors... cela devrait s'éviter.
Vaughn, très cher, je vais m'absenter quelques instants afin de me repoudrer le nez, déclara Edgar d'un ton languissant, comme désintéressé. Ne prend pas la peine de me suivre, je serais juste en face. Je pense que ton regard perçant saura à lui-seul me protéger d'une quelconque menace.
Ce fut accompagné d'un ricanement désinvolte qu'il se leva de son siège – et malgré le reste de son attitude, ses mouvements restèrent tout aussi languissants que sa prise de parole précédente ; maître de son image, souhaitant exprimer le charme qu'il usait envers tout un chacun.
Son départ laissa virevolter quelques notes acidulées – aux sous tons sucrés, jusqu'à ce que sa silhouette gracile ne s'évanouisse derrière la porte des cabinets.
Un regard las examina l'endroit où il venait de mettre les pieds ; s'approchant des lavabos – particulièrement luxueux – qui étaient mis à disposition, il entama un appel à destination de son troisième garde du corps attiré : Zared, ancien mercenaire à tout faire.
Bonsoir, Zared. J'aurais besoin de vous immédiatement. Je suppose que vous n'êtes pas contre quelques heures supplémentaires ? dictait-il calmement, se savonnant les mains avec attention. ... Je vois. Dites-moi, ce n'est pas vous qui aviez un enfant gravement malade... ? Rappelez-moi brièvement le prix de ses soins médicaux... ? Oh, tant que ça ? Je vois, je vois. Estimez-vous chanceux, mon grand, car vous voilà l'heureux détenteur d'une prime de 1000 crédits. En voilà une bonne nouvelle ! À de suite, Zared.
Lorsque l'on faisait la sourde oreille à vos réquisitions, veillez toujours à un plan B ; pour Edgar, les crédits en étaient la source même, purement et simplement.
Secouant ses mains, l'homme d'affaire s'empara d'un essuie-main propre afin de se les sécher ; et tandis qu'il regagnait la salle principale, un sourire revint éclairer ses lèvres ; Vaughn n'avait pas bougé de sa place. Parfait.
Il replaça quelques unes de ses mèches platines en arrière, prenant soin de s'asseoir délicatement. Ce fut à ce moment précis que le serveur servit les plats commandés plus tôt : un timing des plus impeccables.
Comme c'est appétissant, s'enthousiasma Edgar ; humant la fumée ô combien parfumée de leurs assiettes.  Bien entendu, si cela ne te va pas, je m'occuperais de te commander autre chose.
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum